Entre les disciplines - Université paris cité (10 juin 2022)

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Un doctorat en Sciences de l'éducation : trouver le juste équilibre entre les disciplines     

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A partir d’une monographie comparative de trois cités éducatives, les dynamiques partenariales qui les traversent sont appréhendées afin de cerner leurs incidences, notamment sur la réussite éducative des jeunes.

En ce qui concerne les dynamiques partenariales, la sociologie de l’action publique relative aux politiques éducatives et scolaires (Ben Ayed, 2018) est mise en relief par l’histoire des politiques éducatives en France (Heurdier, 2014). La sociologie des professions (Becquet, 2021) et la psychologie du travail et des organisations (Valléry, Gérard, et al. 2016) rendent compte de l’évolution des professionnalités.

En ce qui concerne la réussite éducative, la sociologie de l’enfance et de la jeunesse (Sirota, 2017) permet de restituer la parole des jeunes, mais leur perception de la cité éducative ne peut être appréhendée sans les apports de la sociologie de l’éducation (Glasman, 2007) ou de certains apports de la psychologie de l’enfant (Piaget, 1966).

 

La méthodologie d’enquête est composée d’une démarche d’observations ethnographiques, d’un recueil par entretiens et par photo-élicitation auprès de jeunes de 6 à 18 ans. Ainsi, cette méthodologie est fortement inspirée de l’anthropologie et de l’anthropologie visuelle (Collier 1967).

Ce travail doctoral repose sur un équilibre constant entre apports sociologiques, psychologiques, historiques et anthropologiques.  Pourtant, au cœur de ce travail, deux disciplines sont prépondérantes : la sociologie et l’anthropologie. Cette prépondérance peut-elle remettre en cause l’inscription de ce travail doctoral dans le champ des Sciences de l’éducation ? Ce travail s’inscrit-il, de fait, dans le champ des Sciences de l’éducation, par le simple fait d’avoir pour objet des « faits d’éducation » (Mialaret,1976) ?