La participation des familles au prisme du décrochage scolaire : enquête au cœur d’une cité éducative

Les termes de décrochage scolaire apparaissent au sein des textes réglementaires dès 2008. En 2013, la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République, réitère cette nécessité de lutter contre le décrochage, avec une volonté de diviser par deux le nombre des élèves sortant sans diplôme ni qualification, en proposant des formations aux jeunes qui sont dans l’incapacité de réintégrer le système scolaire. Au cœur de cette même loi, le parent est placé comme le premier éducateur de ses enfants au sein d’une communauté éducative. Il est donc placé comme potentiellement responsable dans le processus du décrochage scolaire de son enfant. L’absence d’implication des parents dans le processus de décrochage scolaire est mise en exergue au sein de ce texte fondateur. Par la suite, la place de l’enfant dans le processus de décrochage évolue : Il ne s’agit plus d’impliquer seulement les parents, mais de mobiliser le jeune lui-même dans un processus dit de persévérance scolaire.

Toutefois, quelle est, concrètement, l’incidence de l’implication des parents dans le processus de décrochage scolaire ? Comment l’implication des jeunes eux-mêmes et de leurs parents peut déjouer la spirale du décrochage ?